Coucou nous revoilà les lundis cette année. Bonne lecture à toutes et à tous.
Quand la prise en compte des conditions de vie difficiles pour les femmes est toujours remise à demain !!!
La semaine dernière, Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes annonce que la PMA serait accessible à toutes les femmes en 2018.
Hier, son collègue Gérard Collomb Ministre de l’Intérieur, estime que ce n’est pas une priorité et la Secrétaire d’Etat de revenir sur ses propos en disant que la PMA serait accessible à toutes les femmes avant la fin du quinquennat !!! puisque c’était une promesse du candidat Macron à l’élection présidentielle.
Les femmes sont souvent (toujours ?) la variable d’ajustement des politiques. Rappelons-nous la fièvre qui s’est emparée de la société à propos de « l’interdiction » pour les femmes de pouvoir se déplacer librement dans la sphère publique et la montée au créneau de politiques, femmes et hommes, pour dénoncer cette « violence faite aux femmes ». Mais, n’oublions pas le contexte duquel a émergé et flambé cette « révélation »… Les élections législatives qui suivaient l’élection présidentielle.
Mais, malheureusement pour nous les femmes, ce n’est pas encore la fin de cette instrumentalisation.
Quelques exemples dans la newsletter de cette quinzaine :
En 2017, Marlène Schiappa relance le débat sur un sujet tabou : les violences obstétricales qui font dire à une femme : "Il faut beaucoup de volonté pour dire "c’est le système qui déconne, pas moi'"
En 2014, franceinfo titrait déjà : Césariennes à vif, épisiotomies imposées… Le grand tabou des violences durant l'accouchement. De plus en plus de mères osent témoigner des violences obstétricales qu'elles ont subies, malgré la difficulté de dénoncer de telles pratiques. Franceinfo a recueilli leurs paroles.
D’autres médias s’étaient aussi saisis de ce sujet en mettant en évidence un lien entre violences obstétricales et relations sexuelles dans le mariage (l’épisiotomie et le "Point du mari). Ce geste clandestin consisterait, pour un chirurgien, à recoudre une incise faite lorsque l'enfant risque de déchirer le périnée de sa mère par quelques points de suture supplémentaires. Retour sur un sujet tabou. "après l'accouchement : je n'y ai pas cru... jusqu'à ce que je le voie ».
Et idem dans les transports en commun, régulièrement la question est posée : faut-il des wagons réservés aux femmes. Faut-il instaurer une ségrégation entre les sexes pour « protéger » les femmes victimes de harcèlements, de violences et d’agressions sexuelles.
Faut-il dans la même ligne de pensée instaurer une séparation entre les hommes et les femmes dans les festivals de musique ?
Et si les femmes décident de rester dans les wagons mixtes ou dans le festival ouvert aux deux sexes, elles seront déclarées responsables si elles se font agresser ? C’est le système patriarcal dans toute sa puissance !!! Rien n’est encore gagné, c’est toujours aux femmes de se faire « toute petites et de ne déranger personne et surtout pas les hommes !!!»
Chaque mois, Libération fait le point sur les histoires qui ont fait l’actualité des femmes, de leur santé, leurs libertés et leurs droits. Vingt-quatrième épisode : août 2017. Si vous avez manqué l’épisode précédent, il est ici (et tous les autres sont là).
Alors, ne nous laissons pas envahir par la résignation, la résistance est possible. La condamnation d’un homme pour une main aux fesses en est une preuve
Plutôt que de réserver des wagons aux femmes, n’éduquerions-nous pas les hommes à ne plus agresser les femmes en agissant concrètement pour l’égalité entre les filles et les garçons à l’école ?
Agir concrètement pour l'égalité entre les filles et les garçons à l'école
L'égalité fille-garçon sont dans les missions de l'école depuis plus de 30 ans. Pourtant, la formation du personnel enseignant et éducatif sur ce sujet est inadéquate. Cet article décrit les enjeux de l'égalité fille-garçons pour l'éducation nationale, fait le point sur les rapports et établit des recommandations sur les actions qui devraient faire l'objet d'une attention de gouvernance..
Les stéréotypes de genre, ces versions simplifiées de la vie qui pourrissent la pub :
Là aussi, pas de résignation mais de la persévérance car il reste encore beaucoup à faire, les stéréotypes de genre résistent toujours, que ce soit dans les pubs ou dans les activités réservés aux garçons ou aux filles.
Disneyland Paris présente ses excuses après avoir refusé l’attraction « Princesse pour un jour » à un petit garçon
Pas de résignation, résistance pour garder la seule bibliothèque féministe de Paris, la bibliothèque Marguerite Durand qui est menacée de disparaître :
Pour conclure une question se pose le système patriarcal serait-il à la base de ces inégalités entre les sexes ?
Résistance aussi à propos du sport et des femmes : Comment le gouvernement défend le « sport au féminin » ? Un exemple de l’invisibilité des femmes sportives : « HONTE au journal de samedi 20 h : pas un mot sur la 3ème place de l'équipe de France au mondial féminin de rugby ! Vous nous avez gonflés avec Neymar et les autres, mais on oublie cette belle performance féminine ! »
Lettre à ma fille : Kate Millett, tu connais ? C’était une grande féministe américaine qui vient de s’éteindre à Paris.
Quand la prise en compte des conditions de vie difficiles pour les femmes est toujours remise à demain !!!
La semaine dernière, Marlène Schiappa, secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes annonce que la PMA serait accessible à toutes les femmes en 2018.
Hier, son collègue Gérard Collomb Ministre de l’Intérieur, estime que ce n’est pas une priorité et la Secrétaire d’Etat de revenir sur ses propos en disant que la PMA serait accessible à toutes les femmes avant la fin du quinquennat !!! puisque c’était une promesse du candidat Macron à l’élection présidentielle.
Les femmes sont souvent (toujours ?) la variable d’ajustement des politiques. Rappelons-nous la fièvre qui s’est emparée de la société à propos de « l’interdiction » pour les femmes de pouvoir se déplacer librement dans la sphère publique et la montée au créneau de politiques, femmes et hommes, pour dénoncer cette « violence faite aux femmes ». Mais, n’oublions pas le contexte duquel a émergé et flambé cette « révélation »… Les élections législatives qui suivaient l’élection présidentielle.
Mais, malheureusement pour nous les femmes, ce n’est pas encore la fin de cette instrumentalisation.
Quelques exemples dans la newsletter de cette quinzaine :
En 2017, Marlène Schiappa relance le débat sur un sujet tabou : les violences obstétricales qui font dire à une femme : "Il faut beaucoup de volonté pour dire "c’est le système qui déconne, pas moi'"
En 2014, franceinfo titrait déjà : Césariennes à vif, épisiotomies imposées… Le grand tabou des violences durant l'accouchement. De plus en plus de mères osent témoigner des violences obstétricales qu'elles ont subies, malgré la difficulté de dénoncer de telles pratiques. Franceinfo a recueilli leurs paroles.
D’autres médias s’étaient aussi saisis de ce sujet en mettant en évidence un lien entre violences obstétricales et relations sexuelles dans le mariage (l’épisiotomie et le "Point du mari). Ce geste clandestin consisterait, pour un chirurgien, à recoudre une incise faite lorsque l'enfant risque de déchirer le périnée de sa mère par quelques points de suture supplémentaires. Retour sur un sujet tabou. "après l'accouchement : je n'y ai pas cru... jusqu'à ce que je le voie ».
Et idem dans les transports en commun, régulièrement la question est posée : faut-il des wagons réservés aux femmes. Faut-il instaurer une ségrégation entre les sexes pour « protéger » les femmes victimes de harcèlements, de violences et d’agressions sexuelles.
Faut-il dans la même ligne de pensée instaurer une séparation entre les hommes et les femmes dans les festivals de musique ?
Et si les femmes décident de rester dans les wagons mixtes ou dans le festival ouvert aux deux sexes, elles seront déclarées responsables si elles se font agresser ? C’est le système patriarcal dans toute sa puissance !!! Rien n’est encore gagné, c’est toujours aux femmes de se faire « toute petites et de ne déranger personne et surtout pas les hommes !!!»
Chaque mois, Libération fait le point sur les histoires qui ont fait l’actualité des femmes, de leur santé, leurs libertés et leurs droits. Vingt-quatrième épisode : août 2017. Si vous avez manqué l’épisode précédent, il est ici (et tous les autres sont là).
Alors, ne nous laissons pas envahir par la résignation, la résistance est possible. La condamnation d’un homme pour une main aux fesses en est une preuve
Plutôt que de réserver des wagons aux femmes, n’éduquerions-nous pas les hommes à ne plus agresser les femmes en agissant concrètement pour l’égalité entre les filles et les garçons à l’école ?
Agir concrètement pour l'égalité entre les filles et les garçons à l'école
L'égalité fille-garçon sont dans les missions de l'école depuis plus de 30 ans. Pourtant, la formation du personnel enseignant et éducatif sur ce sujet est inadéquate. Cet article décrit les enjeux de l'égalité fille-garçons pour l'éducation nationale, fait le point sur les rapports et établit des recommandations sur les actions qui devraient faire l'objet d'une attention de gouvernance..
Les stéréotypes de genre, ces versions simplifiées de la vie qui pourrissent la pub :
Là aussi, pas de résignation mais de la persévérance car il reste encore beaucoup à faire, les stéréotypes de genre résistent toujours, que ce soit dans les pubs ou dans les activités réservés aux garçons ou aux filles.
Disneyland Paris présente ses excuses après avoir refusé l’attraction « Princesse pour un jour » à un petit garçon
Pas de résignation, résistance pour garder la seule bibliothèque féministe de Paris, la bibliothèque Marguerite Durand qui est menacée de disparaître :
Pour conclure une question se pose le système patriarcal serait-il à la base de ces inégalités entre les sexes ?
Résistance aussi à propos du sport et des femmes : Comment le gouvernement défend le « sport au féminin » ? Un exemple de l’invisibilité des femmes sportives : « HONTE au journal de samedi 20 h : pas un mot sur la 3ème place de l'équipe de France au mondial féminin de rugby ! Vous nous avez gonflés avec Neymar et les autres, mais on oublie cette belle performance féminine ! »
Lettre à ma fille : Kate Millett, tu connais ? C’était une grande féministe américaine qui vient de s’éteindre à Paris.
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